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Soutenance de thèse de Houssein IBRAHIM

Houssein IBRAHIM, Doctorant du Lames, Université Gustave Eiffel, a soutenu sa thèse intitulée

"Développement de capteurs capacitifs noyés pour déterminer les gradients de teneur en eau dans des structures en béton armé"

le

vendredi 22 novembre 2024 à 14h
à l’amphithéâtre du bâtiment Viarme de l'université Gustave Eiffel, campus de Nantes

La thèse était présentée devant le jury suivant :

Rapporteurs :
Jean-François LATASTE
Stéphane RIOUAL

Professeur des universités, Université de Bordeaux
Maitre de conférences, HDR, Université de Bretagne occidentale
Examinateurs :
Karim AIT MOKHTAR
Emmanuel ROZIERE
Narintsoa RANAIVOMANANA
Fréderic TAILLADE

Professeur des universités, Université de La Rochelle
Professeur des universités, Ecole Centrale de Nantes
Maitre de conférences, Université de Toulouse 3
Docteur, HDR, EDF
Direction de thèse :
Géraldine VILLAIN, directrice
Jean-Paul BALAYSSAC, co-directeur

Ingénieur Divisionnaire des TPE, HDR, Université Gustave Eiffel, Nantes
Professeur des universités, Université Toulouse 3
Encadrement :
Xavier DÉROBERT
Sérgio PALMA LOPES
Narintsoa RANAIVOMANANA

Ingénieur Divisionnaire des TPE, HDR, Université Gustave Eiffel, Nantes
Ingénieur Divisionnaire des TPE - Université Gustave Eiffel, Nantes
Maitre de conférences, Université de Toulouse 3

Résumé :

Les structures en béton armé sont soumises à diverses pathologies affectant leur durabilité, nécessitant des méthodes destructives (D) et non destructives (ND) pour évaluer les dégradations, ainsi que des techniques de surveillance (SHM). Le projet ANR SCaNING intègre des capteurs dans des structures en béton armé pour fournir des données continues sur quatre indicateurs clés : résistance à la compression, module de Young, porosité et degré de saturation. L'objectif principal de cette thèse est de concevoir un capteur capacitif multi-électrodes pour mesurer
les profils de teneur en eau (ou degré de saturation) dans le béton. Après une conception numérique de géométries d’électrode et l’étalonnage dans des liquides, le capteur a été testé sur des blocs de béton de différentes formulations.
Dans un premier temps, les mesures obtenues par le capteur développé ont été comparées à des mesures de référence de permittivité réalisées sur les mêmes blocs de béton, les valeurs obtenues étant proches, à 7 % d’écart relatif de permittivité. L'influence de la température a été étudiée dans un deuxième temps, permettant de développer des fonctions de correction en température. Enfin, après calibration sur des carottes, le capteur capacitif a été noyé dans un démonstrateur constitué d’une dalle en béton armé pour suivre le séchage du béton à 20 °C et 45 °C. Les résultats des profils de saturation obtenus ont été comparés à ceux obtenus par d’autres méthodes de référence, comme la résistivité électrique et les capteurs thermohygrométriques et montrent des écarts relatifs inférieurs à 10 % entre les trois méthodes.

Mots clés : Durabilité du béton, capteurs noyés, permittivité diélectrique, méthode capacitive, teneur en eau.